En vingt-cinq ans, le groupe Burban, à travers Burban Palettes et ses filiales, a développé un ensemble de prestations et de services autour de la palette sous toutes ses formes. Les précisions de Didier Burban, le dirigeant.

« La palette mène à tout »

En vingt-cinq ans, le groupe Burban, à travers Burban Palettes et ses filiales, a développé un ensemble de prestations et de services autour de la palette sous toutes ses formes. Partenaire des acteurs de la chaîne économique, il met en œuvre des solutions pratiques et innovantes pour répondre à toutes les demandes, de la fabrication à la réparation en passant par la gestion des flux, et pour limiter l’impact environnemental des activités liées à la palette. Les précisions de Didier Burban, le dirigeant.

Seize sites, plus de quatre cents salariés : comment décririez-vous Burban Palettes ?
C’est une entreprise quasi  » familiale « . Tous les salariés me connaissent et je les connais tous. Nous partageons des valeurs, un esprit d’équipe et avons célébré ensemble les 25 ans de Burban Palettes. Mon entreprise est aussi la leur. Seul, je ne peux pas tout faire.

Vous avez pourtant débuté seul, en 1989.
Au départ, je récupérais moi-même des palettes, avec mon propre camion, en faisant le tour des zones industrielles et commerciales. Je les triais, les réparais, les revendais et les livrais. Ce furent dix ans d’artisanat.

Comment avez-vous développé ce qui est devenu le groupe Burban ?
Grâce à des rencontres diverses, avec des entreprises qui avaient des demandes complémentaires autour de la palette. Nous avons développé les services qu’elles attendaient. Ainsi en 2001, nous avons monté le réseau national de collecteurs-recycleurs Valorpal, qui réunit aujourd’hui 70 professionnels et qui permet aux industriels d’optimiser la gestion de leurs flux de palettes. Plus récemment, nous avons développé, à travers PFM Solutions, un système de gestion des flux de palettes Europe destiné aux chargeurs et aux transporteurs. Cette offre repose sur un réseau de 140 collecteurs-trieurs en France et en Europe qui, en matière de sécurité, de simplification, de maîtrise des coûts et de réduction des émissions de CO2, apporte des réponses pratiques à la problématique de l’échange de palettes Europe.

Vous êtes un homme de réseaux…
Oui, résolument. En rapprochant des professionnels isolés, répartis aux quatre coins d’un territoire, le réseau apporte une puissance d’action, une proximité et une réactivité que, si nous restions chacun de notre côté, nous ne pourrions pas offrir à nos clients. Le dernier-né est le réseau Coop Pal, qui fédère une vingtaine de fabricants de palettes neuves, parmi lesquels notre propre site de Neuville-aux-Bois (45). Avec ces services de reconditionnement, location, fabrication, gestion de flux, stockage et même packaging, nous avons toutes les cartes en main pour répondre aux différentes demandes du marché de la palette.

Votre activité génère des déchets de bois. Qu’en faites-vous ?
Avant, ils étaient revalorisés quasi exclusivement sous la forme de panneaux d’aggloméré. Mais à partir des années 2000 sont apparues les chaufferies à combustible biomasse, qui n’ont cessé de se développer depuis, faisant exploser la demande en déchets de bois. Une demande à laquelle nous contribuons à répondre. Autour de notre siège social par exemple, nous fournissons les chaufferies biomasse gérées par la ville d’Orléans. Nous nous sommes en outre rapprochés de fabricants et de monteurs de chaudières afin de proposer des micro-chaufferies clé en main. Celles-ci peuvent chauffer des bâtiments allant jusqu’à 10 000 m2, à un coût largement inférieur aux chaudières à gaz ou au fioul, et sans polluer. Nous en avons d’ailleurs installé une sur notre site d’Ormes (45), alimentée par les déchets de bois de la plate-forme.

Tous les déchets de bois peuvent-ils être transformés en combustible biomasse ?
La plaquette forestière et le bois recyclé donnent un produit de parfaite qualité pour la plupart des chaudières. Nous avons aménagé une plate-forme de traitement des déchets de bois sur laquelle, après étude de la chaufferie à alimenter, nous préparons les mélanges appropriés, faits sur mesure. Là encore, nous apportons une réponse concrète à une demande nouvelle, qui témoigne de notre capacité à nous adapter, à innover.

Et qui s’inscrit dans une démarche de développement durable.
Nous pratiquons l’économie circulaire depuis plus de vingt-cinq ans ! Chez nous, tous les déchets sont valorisés. Nous cherchons en permanence à optimiser nos installations, nos matériels, nos process et nos services, afin de réduire la consommation de ressources et de limiter l’empreinte environnementale de nos activités en particulier et de la logistique de palettes en général. Presque tous les maillons de la chaîne économique utilisent ce support pour acheminer leurs marchandises. Il y a encore beaucoup à faire dans de ce domaine. Comme j’ai coutume de le dire, la palette mène à tout !